bonjour, je viens de découvrir votre forum, et vraiment intéressée, j'ai décidée de vous faire partager moi aussi mes écrits.
j’écris un roman fantastique/science-fiction et aimerai avoir des avis dessus.
tout d’abord, une "brève" présentation du contexte:
Alors que l'humanité est a son apogée, que les sciences et les nouvelles technologies connaissent un développement sans précédent, sans oublier la pollution qui à envahi la terre dans son ensemble, de nombreuses secousses de plus en plus importantes se font ressentir, entrainant des catastrophes de plus en plus nombreuses et importantes.
Les êtres humains auraient du prendre garde aux avertissements que leur lançait leur mère Gaïa, mais ils ont pourtant continué leur développement à une vitesse toujours plus phénoménale. Jusqu’au jour ou un terrible séisme de magnitude 9 ravagea l’Europe et l’Asie, provoquant l’explosion de nombreuses centrales nucléaires. La catastrophe fut t’elle qu’elle dévasta tout sur son passage, et le degré de radioactivité atteint empêcha même d’envisager une reconstruction ou une recolonisation des deux continents qui furent ainsi rayé de la carte du monde pour la population humaines.
Sur les deux continents, sans intervention humaine, la nature repris ses droits, la radioactivité créant même un nouvel écosystème florissant et extrêmement diversifié unique au monde en à peine une centaine d’années. Arbres géants, animaux géant, hordes d’humains ayant survécu à la catastrophe mais devenus des créatures monstrueuses et sanguinaires, mais aussi apparition d’une nouvelle race intelligente et humanoïdes, les elfes, dotés de pouvoirs spirituels provenant de leur harmonie avec la nature. Ceux-ci s’organisèrent et donnèrent naissance à une nouvelle civilisation, créant toute sortes d’institution telle que le Bataillon Des Gardiens, constitués d’elfes choisit pour leurs pouvoirs extrêmement développer chargé de veiller sur la pérennité des populations elfiques.
800ans après la grande catastrophe, seules les gardiens sont habiletés à recevoir les informations sur leurs origines et sur les hordes sauvages d’humains qui les entourent.
Mais depuis quelque temps, ces hordes sont de plus en plus coordonnées et ingénieuses dans leurs attaques. Un homme venu tout droit d’Amérique, ayant résisté aux radiations s’étant mis en tête de reconquérir les deux continents pour y réhabilité les sociétés humaines.
Avec ses hordes d’humains, il prend d’assaut le massif montagneux servant de centre de formation des gardiens, et kidnappe les gardiens en formation, afin d’asseoir sa domination en les intégrant à son armée. Seuls 5 futurs gardiens échappent à l’assaut et réussissent à s’échapper.
et pour ceux qui sont intéressé, le début du roman:
Avis aux jeunes et talentueux elfes de notre belle ville
En cette année 852 elfus, comme vous le savez sans doute, aura lieu un nouveau recrutement de gardiens qui constitueront le 7eme bataillon des gardiens et entreront en fonction pour les 300 ans à venir.
Si vous avez entre 16 et 21 ans, que vous êtes prêts à consacrer votre vie protéger votre peuple, prêts à faire révéler vos potentiels pouvoir et à mettre ceux-ci au service de la paix, n’hésitez pas à postulez pour une place de gardien lors du recrutement !
Mais où trouver un point de recrutement me direz-vous ?
Et bien j’ai l’honneur de vous annoncer, moi Marcus Ferrus, maire de Triane, que notre ville a reçu l’immense privilège de faire partie pour la première fois de son histoire des quatre points de recrutement réparti dans le royaume forestier d’Angia.
Le recrutement aura lieu le 11, 12, et 13 ambius année 852 elfus sur la place de notre ville de Triane, alors si vous avez une âme de gardien, n’hésitez pas à vous présenter, les formateurs du centre de formation des gardiens en personne se chargeront de révéler vos potentielles aptitudes qui feront peut-être de vous de futurs gardiens.
Pour ceux qui ne se seraient pas encore fait révéler, sachez que les révélations de pouvoirs auront aussi lieu à cette occasion pour l’année à venir, ne rater donc pas ce rendez-vous qui promet d’être exceptionnel!
Le maire, Marcus Ferrus.
-
He ben dis donc, il est plutôt bavard le maire sur ce coup si, cela change des habituels arrêtés de quelques mot annonçant l’entrée en vigueur d’une nouvelle interdiction auxquels il nous avait habitué.
Deux jeunes elfes contemplaient l’annonce affichée sur la façade d’une auberge dont une enseigne de fer annonçait comme être « l’auberge du sanglier rose ». L’un des garçons était brun, les cheveux courts plutôt ébouriffés, il portait une tenue de voyage très simple, pantalon brun et tunique verte foncée. L’autre garçon, celui qui avait parlé était légèrement plus petit que son comparse, il avait les cheveux blond, plutôt long qui lui tombait sur les épaule. Il portait lui aussi une tunique de voyage verte, ainsi qu’un pantalon de travail vert, qu’accompagnaient des bottes de voyages vertes.
- Il faut le comprendre, répondit le garçon brun, ce n’est pas souvent qu’il se passe quelque chose de vraiment intéressant dans cette ville, il doit être très enthousiaste.
Il furent soudain interrompu par l’arrivé en trombe d’une jeune elfe d’environ le même âge que les deux jeunes gens qui les rejoignit après avoir bousculé la moitié des elfes présents devant l’auberge.
- Alors les garçons, toujours en train de se tourner les pouces ?! s’exclama-t-elle. Elle avait la peau très blanche, même pour une elfe, une blancheur encore plus accentué par la longue tresse flamboyante qui tombait sur son épaule gauche, ainsi que par ses grands yeux violets pétillants de malice.
- Salut Oriane, comment va tu ? on ne se tourne pas les pouces, on s’informe des nouveautés de la ville, expliqua le garçon blond.
- Tu comptes devenir gardien Masti ? demanda t’elle en ricanant.
L’intéressé, se mit à rougir jusqu’à la pointe des oreilles et bégaya :
- Et toi Oriane, toi qui ne rate jamais une occasion de faire ton intéressante, je suppose que tu vas te présenter candidate au recrutement.
- Bien sûr que je vais y aller, qu’elle question, et puis je suis persuadée d’avoir les capacités requises pour devenir une grande gardienne, sinon qui les auraient ? toi aussi Seban tu devrais te présenter, tu as du potentiel d’est certain, il serait vraiment dommage de le gâcher, ajouta-t-elle à l’intention du garçon brun.
- Heu je ne sais pas, je vais y réfléchir, je ne suis pas sûr que suivre la voie des gardiens soit digne de moi, répondit Seban.
- Toi par contre Masti, ce n’est pas pour te décevoir ou te faire de la peine, mais ce serait perdre ton temps de te rendre au recrutement, ajouta-t-elle à l’intention de Masti. Bon aller, il faut que j’y aille, on m’attend, changea t’elle soudainement de sujet en jetant un coup d’œil à sa montre, a plus Seban, on se reverra au recrutement de toute façon ! Et sans accorder un seul regard à Masti, elle tourna les talons et sans fut d’un pas rapide dans la ruelle en face de l’auberge.
- Non mais vraiment ! on croit rêver ! explosa le jeune elfe blond quand il fut sûr qu’Oriane fut assez loin pour ne pas l’entendre, Pour qui elle se prend cette pimbèche ? Elle se croit supérieur parce que ses parents sont les gérants du marché couvert de la ville, où elle me prend pour un incapable juste parce que je viens de la campagne ?
- Calme toi Masti, tu attires le regard des gens, elle ne vaut vraiment pas la peine que tu t’attires des ennuis pour outrage sonore, tempéra Seban en rigolant.
- Hummpf, tu lui as vraiment tapé dans l’œil, tu as vu comme elle te parlait : « tu as du potentiel, ne le gâche pas… » répéta-t-il en imitant le ton suffisant d’Oriane.
- Arrête Masti, tu sais très bien qu’elle le fait exprès pour te contrarier, elle ne t’a toujours pas pardonné ce que tu lui as fait pendent la fête du solstice d’été.
- Pourtant, c’était juste une petite limace que j’avais glissé dans sa robe, ce n’était pas méchant, plaisanta Masti. En retrouvant sa bonne humeur.
- C’est certain ! pouffa aussi Seban. En tout cas, plus sérieusement, tu comptes tenter ta chance au recrutement ?
- Bien sûr, on ne sait jamais, qui n’aurait pas envie de devenir gardien ?, et puis de toute façon, c’est cette année que je dois me faire révéler, ça en sera l’occasion. Toi aussi, c’est cette année non ?
- Oui mais bon, je ne sais pas si cela servira à quelque chose, je ne suis pas sûr de disposer de la moindre aptitude à la magie ou à la sorcellerie. Je dois dire que ce n’est pas un univers qui m’attire beaucoup.
- Tu dois bien être le seul elfe de notre âge qui n’a pas envie de découvrir ses potentiels pouvoirs et encore moins de devenir gardien Seban ! s’exclama Masti. De toute façon, tu seras bien obligé d’aller au recrutement si tu ne veux pas que les gens pensent que tu as peur d’avoir des pouvoirs ou de devoir les mettre au service du bataillon des gardians.
- Oui c’est vrai, je serais bien obligé d’y aller, mais je dois dire que je serais plutôt soulagé si je découvre que je n’ai aucune aptitude magique.
La cloche du clocher de la ville sonna deux fois, créant une soudaine agitation parmi les badauds qui flânaient dans les rues.
- Oula ! tu as vu l’heure Seb ? il va falloir que j’y aille ou je vais être en retard, Artos m’attend à la porte ouest dans moins de dix minutes pour aller ferrer la vielle jument des Archini.
- De toute façon, je vais devoir y aller aussi, on se retrouvera à la cérémonie de recrutement en tout cas !
- Oui, aller à plus vieux ! s’exclama-t-il en donnant l’accolade à Seban.
Il partit ensuite au pas de course en direction de la sortie ouest de la ville. Seban quant à lui se dirigea vers la porte Est, ou sa grand-mère lui avait donné rendez-vous, à lui et à son cousin Hayam quand la cloche sonnerait les midis. Seban et Hayam vivaient tous deux seuls avec leur grand-mère Eléonore suite à la mort de leurs parents dans la même attaque de trolls alors qu’ils n’étaient pas plus âgés de trois ans. Celle-ci tenait une petite échoppe de poterie dans le petit village de Nil’Manrich situé au sud-est de Triane, à environ une heure de cheval.
Quand il arriva à la porte est de la ville, ses deux gros battant de bois ouvert pour le moment, mesurant plus de quatre mètre de haut sur deux de large, et renforcés par de lourdes barres de fer, une vielle femme toute rabougrie l’attendait de pied ferme tenant trois chevaux bais par la bride.
- Ha Seban, je commençais à perdre patience ! s’exclama-t-elle d’une voix que le temps avait redue rocailleuse. Son visage aussi, ridé comme un vieux fruit avait subi les ravages du temps, ainsi que ses cheveux, blanc comme la neige. Mais son regard exprimait néanmoins une bienveillance chaleureuse non feinte, malgré le sentiment de colère que l’on pouvait percevoir dans sa voix.
- J’ai déjà récupérés et chargé les chevaux, j’espère que tu es prêt à partir, demanda-t-elle, j’ai autre chose à faire que de flâner ici, j’ai une boutique à faire tourner moi !
- Oui bien sûr grand-mère, répondit Seban en saisissant un des chevaux par la bride, Hayam n’est toujours pas revenu ?
- Non, je ne sais pas ce qu’il est encore en train de f…
- J’arrive ! l’interrompit brusquement, essoufflé un jeune elfe d’environ l’âge de Seban, qui venait de déboulé en courant d’une rue parallèle. Il avait un regard vert empreint de bonté et de longs cheveux châtain qui lui tombait sur les épaules, ainsi qu’un sourire qui inspirait tout de suite, sympathie et confiance.
- Ce n’est pas trop tôt mon garçon ! s’exclama la vielle femme, ou était tu encore passé ? nous allions partir sans toi, la prochaine fois tu rentreras à pieds !
- Désolé grand-mère, je n’ai pas vu le temps passé, j’étais avec de vieux amis, se justifia-t-il en tentant de reprendre son souffle.
- Toi aussi tu as vu l’annonce du maire ? lui demanda Seban.
- Bien sûr, qui ne l’aurait pas vu, il y en a placardé à tous les coins de rues, et puis toute la ville ne parle plus que de ça.
- Allez, montez donc en selle au lieu de papoter comme des pies, nous avons assez perdu de temps les garçons, de toute façon, vous reviendrez pour le recrutement, coupa Eléonore en montant sur son cheval d’un geste souple que ne laissait pas suggérer son grand âge.
Seban et Hayam montèrent alors sur leurs selles, et tous trois se mirent en route, quittant la ville après avoir brièvement salué le garde en faction devant la porte.
Ils cheminèrent pendant une heure sous un soleil de plus en plus harassant à mesure que l’après- midi s’avançait. Quand ils atteignirent enfin les premières fermes fortifiées en avant du village de Nil’Manrich, ils étaient tous trois en nage et leur montures elles aussi commençaient à montrer des signes de fatigue dû à la chaleur.
- Regardez-moi ça, tous ces clients potentiels qui quittent le village sans avoir pu admirez mes poteries, lança Eléonore en pointant d’un signe de tête les nombreux voyageurs qu’ils croisaient sortant du village, allez, accélérez donc le pas les garçons, je loupe des ventes, ajouta-t-elle en talonnant sa monture.
Nil’Manrich était un très petit village de moins de 500 âme, mais il était néanmoins très fréquenté par les voyageurs, étant situé sur une des principales routes reliant les grandes villes côtières du sud-est et la capitale du royaume, Archmia, situé au nord-ouest de la forêt elfique, ce qui était une aubaine pour les artisans et commerçants du village, et qui faisait plutôt bien tourner leurs affaires.
Malgré sa petite taille, le village disposait des mêmes remparts de protections que toutes les villes de l’empire, remparts indispensable contre les bêtes, bandits et autres rodeurs indésirables qui s’aventuraient dans la forêt elfique. Ils arrivèrent devant la porte percé dans les remparts de pierre, et qui permettait l’accès au village, tous les jours du levé du jour à la tombée de la nuit, et était refermée pour la nuit, la nuit étant le moment privilégié ou les villes subissaient des attaques imprévisibles, et souvent très meurtrières pour tous ceux, qui demeuraient encore à l’extérieur des remparts, elfes comme bétail.
Les chevaux n’étant pas autorisés à être montés dans l’enceinte du village, ils mirent pieds à terre et entrèrent dans la petite cité fortifiée en tenant leurs bêtes par la bride. Ils traversèrent des rues bordées de maisons de pierres blanches et de bois, simples mais élégantes, jusqu’à atteindre le centre du village ou les boutiques et ateliers des commerçants et artisans étaient regroupés autour d’une place centrale. C’est ici que trônait la petite échoppe de poterie d’Eléonore, coincée entre un marchand de tissus et le magasin du fromager. Faites de pierre blanche et d’un toit d’ardoise et de bois, comme la plupart des constructions du village, la boutique arborait une enseigne de fer noir : « Chez Eléonore – POTERIES », qui surplombait une grande vitrine ouverte sur le magasin, pour l’instant fermée par une barricade de bois amovible. Derrière la boutique, un petit logement occupait le reste du bâtiment, ainsi qu’une écurie, tous deux ouverts sur une petite cour étriquée, dont un mince passage entre les bâtiments y permettait l’accès depuis la rue. Seban et Hayam déchargèrent les chevaux avant de les rentrer dans l’écurie et de les conduire dans leurs box respectifs, pendant qu’Eléonore s’empressait d’ouvrir maison et boutique, afin d’accueillir les éventuels clients qui se risqueraient encore dans les rues malgré la chaleur de plus en plus étouffante de l’après-midi.
- Je ne sais pas ce que grand-mère à encore tant acheter, mais au moins elle ne risque pas de manquer de stock ! fit Seban en portant avec peine deux des gros sacs de voyages qu’ils avaient déchargé des chevaux pour les rentrer dans le bâtiment.
- Elle n’aurait tout de même pas eu dans l’idée d’agrémenter ses poteries avec du plomb ? plaisanta Hayam, croulant lui aussi sous le poids des trois sacs qu’il portait.
- Arrêtez donc de vous plaindre les garçons, et amenez-moi tout ça à l’atelier, fit Eléonore qui était ressortit voir si les garçons s’en sortait, et un peu de délicatesse, s’il vous plait ! j’aimerai garder ces pierres précieuses intactes dans la mesure du possible ! ajouta t’elle en voyant Hayam trainé un de ses sacs par terre, ce ne sont pas de vulgaires cailloux.
Eléonore se rendait en effet à Triane plusieurs fois par mois pour se fournir en pierres précieuses, jade, améthyste et autres cristaux, qu’elle incluait dans la fabrication de ses poteries, afin de les rendre plus luxueuses, et d’attirer une clientèle fortunée prête à débourser beaucoup plus que de simples clients issus du peuple pour se procurer une pièce d’exception.
Les garçons traversèrent la partie habitable de la bâtisse, constitué d’une petite cuisine des plus simpliste ne disposant que du strict minimum nécessaire pour leur assurer une vie confortable, mais des plus simples : une grande cuisinière à bois trônait dans un des coins de la pièce, accompagner d’un évier et d’un plan de travail de bois brut, une cheminée de pierre qui assurait le chauffage de tout le bâtiment était disposé au centre de la pièce, ainsi qu’une table ronde d’environ deux mètres de diamètre et quatre chaises, le tout en bois. Tout autours, sur les murs étaient disposées de nombreuses étagères et placards faisant office de garde-manger